ARCHÉOLOGIE
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La préhistoire
Elle est généralement définie comme la période comprise entre l'apparition de l'homme et l'apparition des premiers documents écrits.
Copyright : Shannon R. 7 ans
La préhistoire désigne également la discipline scientifique qui étudie cette période.
Elle se fonde donc essentiellement sur l'examen et l'interprétation des témoignages de la présence humaine tels que les vestiges archéologiques découverts lors de fouilles.
L'art préhistorique
Les premières manifestations discrètes de l'art préhistorique datent de la fin du paléolithique moyen.Celui-ci ne prend une réelle ampleur qu’au début du paléolithique supérieur (-30000 à -12000 ans avant JC) avec l'Aurignacien qui marque la naissance de l'art figuratif.
Il inclut la représentation figurative animale et anthropomorphe, souvent schématique ainsi que de nombreux signes.
L'Afrique préhistorique
On distingue trois grandes périodes dans l’Afrique préhistorique :- Early stone age "début de l'âge de pierre",
- Middle stone age "milieu de l'âge de pierre", surnommée (MSA)
- Later stone age "âge de pierre plus tard"(LSA).
Le MSA désigne la grande étape de la préhistoire africaine qui correspond à peu près au paléolithique moyen européen même si elle débute avec des objet lithiques attribuées à l'Acheuléen final s'achevant avec des équivalents africains du paléolithique supérieur européen.
Le LSA est une phase de la préhistoire africaine qui commence à des dates variables selon les régions et elle est comprise entre 50000 et 25000 ans avant le présent.
Elle perdure jusqu'aux temps historiques et englobe des cultures très diverses correspondant en Europe au paléolithique supérieur, au mésolithique et au néolithique.

Pièce bicéphale Africaine, datant du later stone âge.
(Source wikipédia)
L'Acheuléen
Comparable en durée à l’Oldowayen, où elle prend ses racines, la culture lithique appelée acheuléenne (1,5, voire 1,7 millions d’années, à 200 000 ans environ) est une longue époque, charnière entre des procédés relativement rudimentaires et une industrie lithique de plus en plus élaborée.
Les grandes étendues jonchées d’outils et d’ossements sont typiques des sites de plein air de l’Acheuléen.
Les sites africains sont nombreux.
On peut citer, pour l’Acheuléen ancien (1,4 Ma à 800 000 ans), les niveaux 2 et 3 d’Olduvai (Tanzanie) et le site de Sidi Abderrahman (Maroc) ;
- pour l’Acheuléen moyen (800 000 à 600 000 ans), le niveau 4 d’Olduvai et la vallée du Vaal (Afrique du Sud) ;
- pour l’Acheuléen supérieur (500 000 à 400 000 ans), Isenya et Olorgesailie (Kenya) ;
- enfin, pour l’Acheuléen final (300 000 à 200 000 ans), Sidi Zin (Tunisie) et Kalambo Falls (Zambie).
Les cultures lithiques
Voici la liste des autres cultures lithiques avec les liens correspondants :
- Oldowayen : http://www.hominides.com/html/prehistoire/oldowayen.php
- Acheuléen : http://www.hominides.com/html/prehistoire/acheuleen.php
- Moustérien : http://www.hominides.com/html/prehistoire/mousterien.php
- Châtelperronien : http://www.hominides.com/html/prehistoire/chatelperronien.php
- Aurignacien : http://www.hominides.com/html/prehistoire/aurignacien.php
- Gravettien : http://www.hominides.com/html/prehistoire/gravettien.php
- Solutréen : http://www.hominides.com/html/prehistoire/solutreen.php
- Magdalénien : http://www.hominides.com/html/prehistoire/magdalenien.php


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OutilsOn peut imaginer que les premiers outils utilisés —"outils primaires", c'est-à-dire sans transformation, trouvés dans la nature— sont certainement (des pierres) pour lancer ou pour taper, ou (les feuilles des plantes) pour essuyer ou nettoyer. Les plus anciens outils ont été utilisés il y a 2.3 à 2.6 millions d'années, au Paléolithique archaïque, en Afrique. On les retrouve principalement sur les sites de Gona Hadar (Ethiopie), Koobi Fora, Vallée de l'Omo et Oldoway (Tanzanie). Petit à petit, les techniques se développent pour parvenir à la pierre taillée. |
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Poteries |
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ArmesLes armes servaient pour la chasse et pouvaient également servir d'outil, surtout au départ. Comme ces éclats de silex qui servaient à découper la peau et la chair. On perçoit sur ces pointes des multitudes de petites facettes le long des arêtes, également sur les faces dorsales ou ventrales. En archéologie préhistorique l'expression « industrie lithique » désigne l'ensemble des objets en pierre transformés intentionnellement par les humains. Dans la pratique, cette expression désigne les outils finis, les armes mais aussi l’ensemble des sous-produits liés à leur fabrication (nucléus, ébauches, certains éclats etc.) En revanche, elle exclut généralement les productions purement artistiques (figurine de « Vénus » par exemple). Le terme nucléus désigne un bloc de matière qui a été taillé afin d'en détacher des éclats.
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![]() Typologie : Pointe de flèche Matériaux : Silex Taille : Partielle avec fine retouche sur la face dorsale ; la base est pédonculée avec deux ailerons de requin. Datation : Néolithique final, environ Lieu de découverte : Ouest Sahara. 3,8 cm |
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![]() Typologie : Pointe de flèche foliacée. Matériaux : Jaspe multicolore. Taille : Très fine sur la face dorsale et ventrale, arêtes finement denticulées. 2 extrémités taillées en pointes. Datation : Néolithique final, environ Lieu de découverte : Ouest Sahara |
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![]() Typologie : Pointe de flèche Matériaux : Jaspe rosée. Taille : Très fine sur les deux faces. Datation : Néolithique final, environ Lieu de découverte : Ouest Sahara |
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![]() Typologie : Pointe de flèche triangulaire pédonculée. Matériaux : Jaspe couleur orange Taille : Très fine recouvre partiellement la face ventrale. Datation : Néolithique final, environ Lieu de découverte : Ouest Sahara |
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![]() Typologie : Pointe de flèche triangulaire Pédonculée. Matériaux : Silex multicolor translucide. Taille : Très fine dorsale et ventrale, la base est pédonculée. Datation : Néolithique final, environ Lieu de découverte : ouest Sahara |
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![]() Typologie : Pointe de flèche triangulaire Matériaux : Silex Taille : Très fine recouvre la face dorsale et partiellement la ventrale ; la base et pédonculée et possède deux ailerons de requin. Datation : Néolithique final, environ Lieu de découverte : Ouest Sahara |
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![]() Typologie : Pointe de flèche Sub Matériaux : Quartz Taille : Une taille très fine recouvre la face dorsale et partiellement la face ventrale. Base pédonculé deux ailerons Datation : Néolithique final, Lieu de découverte : Ouest Sahara. |
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![]() Typologie : Pointe de flèche Sub Matériaux : Jaspe avec patine grise. Taille : La pointe et les côtés ont été retouchés. Datation : Néolithique final. environ Lieu de découverte : Ouest Sahara, |
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![]() Typologie : Pointe de flèche sub Matériaux : Jaspe multicolore. Taille : La taille est couvrante sur les deux faces. La base est pédonculée et possède Datation : Néolithique final, environ Lieu de découverte : Ouest Sahara. |
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![]() Typologie : Pointe de flèche Matériaux : Silex multicolore. Taille : Très fine recouvre les deux Lieu de découverte : Ouest Sahara, |
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![]() Typologie : pointe de flèche sub Matériaux : Silex gris. Taille : très fine recouvre la face Datation : Néolithique final, environ Lieu de découverte : Ouest Sahara, |
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![]() Typologie : Pointe de flèche Sub Matériaux : Jaspe multicolore. Taille : Taillée sur les deux faces , de belles retouches sont présentes sur les bords et la pointe. Datation : Néolithique final, environ Lieu de découverte : Ouest Sahara, |
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![]() Typologie : Pointe de flèche Matériaux : Silex Taille : La face dorsale est finement taillée sur les bords avec de longs éclats parallèles. Datation : Néolithique final, environ Lieu de découverte : Ouest Sahara, |
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![]() Typologie : Pointe de flèche foliacée Matériaux : Silex gris Taille : Fine recouvre les deux faces, les bords sont finement denticulés. Datation : Néolithique final, environ Lieu de découverte : Ouest Sahara, |
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![]() Typologie : Pointe de flèche Matériaux : Jaspe Taille : sur les deux faces, les deux Datation : Néolithique final, environ Lieu de découverte : Ouest Sahara, |
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![]() Typologie : Pointe de flèche triangulaire pédonculée. Matériaux : Silex translucide de Taille : Fine recouvrant les deux faces, la base est pédonculée. Datation : Néolithique final, environ Lieu de découverte : Ouest Sahara, 3,6 cm. |
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Bijoux |
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L'archéologie...L'Archéologie est une discipline scientifique dont l'objectif est d'étudier et de reconstituer l'histoire de l'humanité depuis la préhistoire jusqu'à l'époque contemporaine à travers l'ensemble des vestiges matériels ayant subsistés et qu'il est parfois nécessaire de mettre au jour.Pour l'Afrique nous allons surtout considérer des vestiges d'ethnies disparues telle la culture NOK, SOKOTO, KATSINA du Nigéria. Remarquable tradition de l'Afrique subsaharienne.
Les origines de l'art en Afrique noire restent mal connues. Allan R. |
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Mémoire de l'AfriqueLa première histoire de l'Afrique s'est écrite en terre cuite. C'est en terre que sont modelées les plus anciennes figures retrouvées. Leur grand âge, jusqu'à 3000 ans av. J.-C. pour les plus anciennes (datation par tests de thermoluminescence à l'appui) s'explique d'abord par le manque de matériau disponible. Les métaux ont éveillé la cupidité des fondeurs qui les ont transformés et refondus. Le bois a été la proie des termites. La terre cuite, vu sa valeur minimale, a rarement été réemployée. Elle avait d'autre part l'avantage de pouvoir être façonnée à mains nues, sans outils. Pour la cuisson, on avait depuis des millénaires l'expérience de la poterie utilitaire. Certaines œuvres ont été séchées au soleil, d'autres, cuites dans les cendres d'un foyer ouvert, à 300°C environ, d'autres, enfin, à des températures plus élevées, donnant des parois plus durables. Les artisans qui ont travaillé aux alentours de Nok ont utilisé pour leurs figurines modelées la même matière que pour leurs poteries utilitaires : une argile à gros grains. Certaines statues peuvent atteindre 1,20 mètre, ce qui suppose une excellente maîtrise des techniques de modelage comme de la cuisson en plein air. Comme beaucoup de statues sont creuses, le sculpteur a veillé à maintenir sur toute la pièce une égale épaisseur et a évidé les parties qui auraient pu exploser au feu. Cette compétence technique, tout comme la maîtrise stylistique constatée dans ces œuvres, porte à croire que l'art Nok pourrait être l'aboutissement d'une tradition artistique déjà longue. Nulle part on ne détecte de tâtonnements ou de recherches. Les caractéristiques de ce style sont déjà précises. L'œil attire d'abord l'attention par son importance. Il forme tantôt un arc de cercle, tantôt un triangle au-dessus duquel le sourcil contrebalance la courbure de la paupière supérieure. Source : Wikipédia. |
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Culture BuraLes splendides terres cuites Bura nous viennent de la Haute Volta, maintenant Burkina Faso. Bura est le nom de la nécropole où les premières découvertes furent établies. Asinda et Sikka font partie de cette nécropole située dans le delta de la Volta au Niger, sur le territoire de l'ancien empire Songhaï (VIIe-XVe siècles). Le site de Bura fut découvert en 1975. On y trouva des terres cuites, des urnes, des têtes et des poteries usuelles. L'articulation générale du système d'occupation des sites de l'espace à Bura semble tourner autour de 2 pôles, la nécropole et l'autel religieux. La nécropole est presque toujours située dans des endroits protégés. Une partie de cette surface a été fouillée jusqu'au niveau des squelettes, à 3 mètres de profondeur.
Dans les années 80, le site de Bura, Asinda et Sikka révèle de surprenantes jarres cercueils surmontées de sculptures anthropomorphes : têtes, cavaliers et autres.
Dans la nécropole de Bura, ces jarres cercueils ou urnes funéraires anthropomorphes ont été posées à l'envers sur le sol initial et ont été ensuite recouvertes par les vents, après le XIIIe siècle. Allan R.
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Culture KatsinaKatsina est un Etat du nord du Nigeria, validé le 23 septembre 1987, à partir de l'ancien état de Kaduna. On connaît très peu de choses sur la culture Katsina, mis à part le fait qu’elle était située au confluent des anciennes routes commerciales. Dans l'art des Katsina on ne retrouve pas la richesse gestuelle des Nok. Les textes décrivant ces trois cultures on été composés grâce au livre de Bernard de Grunne, Naissance de l'art en Afrique noire, Adam Biro, 2001. |
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Culture NOKLa civilisation ou culture Nok nous vient du Nigéria. Elle apparaît vers 1500 ans avant J.C. et disparaît mystérieusement à la fin du 1er millénaire après J.C. C'est en 1928 qu'un anglais, le colonel Dent Young, recueillit par l'intermédiaire d'un chef de chantier de la région de Jos (où se trouve une mine d'étain) la première sculpture Nok, une petite tête humaine aux traits enfantins. La culture Nok s'est épanouie dans le centre du Nigeria, dans les provinces du Plateau, de la Bénoué, de Kaduna, du Niger et sur le territoire de la capitale fédérale Abuja, entre les villes de Maitumbi, Katsina Ala et Kagara.
DESCRIPTION : |
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Tête NOK - Collection privée |
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Tête NOK |
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Pendentif NOK 3,7 cm - Col. Privé J-P-H |
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Culture SOKOTOTout comme la culture des Nok celle des Sokoto a été découverte au Nigeria. Contrairement au style Nok "classique ", les yeux sont très différents, les sourcils sont très épais et très en relief, souvent hachurés, ils sont de forme courbe et recouvrent les paupières supérieures donnant au visage une expression grave et sévère. La paupière inférieure est souvent marquée par un arc fin. La coiffure présente également une différence marquée par la simplicité. En effet celle-ci a une forme de sphère ou de bol arrondi, énorme contraste avec les coiffures et chignons compliqués du style Nok. Les statues Sokoto, pour ce que l'on connaît par les pièces qui nous sont parvenues, sont malheureusement sans corps, la majorité ont uniquement la tête, le reste a disparu, détruit par le temps ou par les fouilles. Pour ma part je trouve que le style Sokoto est plus proche de la réalité d'un visage humain, plus naturel. Allan R. |
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